» Les réseaux sociaux sont le terrain idéal pour usurper des identités numériques, faute de contrôle à l’entrée… »
« X., 54 ans, voulait, disait-il, « provoquer » son ex en créant sur Facebook un profil à son nom pimenté d’une photo en sous-vêtements et de commentaires dégradants. Cette « farce » lui a coûté cinq mois de prison avec sursis et 410 euros de dommages et intérêts (Tribunal correctionnel d’Auxerre). Dans la même veine, une femme s’était, par dépit, aventurée à créer un profil au nom de la nouvelle copine de son ex-amant, l’agrémentant de la mention « contacts rapprochés ». Harcelée de propositions déplacées, la victime a porté plainte. Une fois identifié, l’auteur a été condamné à 500 euros d’amende et 300 euros de dommages et intérêts (tribunal correctionnel de Tours). Autre cas : un homme a usurpé l’identité d’un policier pour en injurier d’autres sur la fausse page Facebook. Il a été condamné à 15 mois de prison ferme (tribunal correctionnel de Bourgoin-Jallieu). Dans la série des célébrités piégées par les charlatans du Net, une page Twitter créée il y a quelques jours au nom de Benjamin Castaldi révélait en exclusivité des informations sur la sixième édition de l’émission de télé réalité Secret Story. »
Article publié sur LePoint.fr le 29 novembre 2011
Télécharger l’article complet en version PDF