#Balancetonporc : quels risques judicaires pour les femmes ? Article publié sur le site Les Petites Affiches

Par Caroline Mas

Sur fond d’affaire Weinstein, Sandra Muller, journaliste française, lance sur Twitter et Facebook, un appel aux victimes pour qu’elles racontent le harcèlement sexuel dont elles ont été ou sont l’objet dans leur milieu professionnel.

 

Son #Balancetonporc devient viral et, en quelques jours, des milliers de témoignages de harcèlements, d’agressions et même de viols sont rapportés sur les réseaux sociaux.

 

Mais quels risques juridiques cette libération de la parole fait-elle courir aux femmes qui témoignent ?

 

Le risque de poursuites naît avec l’identification de l’auteur de l’agression.

 

Un témoignage qui reste totalement anonyme ne pourra ainsi pas faire l’objet de poursuites, faute pour le « porc » dénoncé de pouvoir prouver qu’il est bien visé.

 

En revanche, un témoignage qui permet l’identification de l’auteur des actes dénoncés, qu’il soit expressément nommé, ou qu’il soit identifiable par les détails évoqués (profession, titre, année, lieu…) pourra donner prise à des réactions judiciaires.

 

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